Trottinettes électriques : le coût caché du bas de gamme

avril 4, 2023

Les trottinettes électriques envahissent de plus en plus notre paysage urbain. Appréciés en raison de leur légèreté ainsi que leur faible consommation énergétique, ces véhicules présentent cependant certains défauts qu’il convient d’étaler. Le défaut le plus récurrent et le plus important surtout est celui qui concerne la durabilité ! En effet, les usagers des trottinettes électriques bas de gamme se rendent de plus en plus compte que ces appareils ne sont pas forcément conçus pour un usage intensif, d’où la nécessité de les améliorer.

Trottinettes électriques bas de gamme : une durabilité durement mise à l’épreuve

D’après une étude américaine relayée par la newsletter Oversharing, les trottinettes partagées par plusieurs conducteurs ont une longévité moyenne de 28 jours seulement ! En moyenne, elles ne peuvent pas parcourir plus de 227 kilomètres avant d’être jetées. En France, des études similaires n’existent pas encore, car beaucoup de start-ups refusent de divulguer des informations sur la durabilité des trottinettes électriques qu’elles produisent. Néanmoins, on peut se baser sur la longévité des trottinettes en free-floating qui est quasiment similaire à celle des trottinettes américaines faisant l’objet de l’étude publiée par Oversharing.

Cette faible durabilité a plusieurs motifs, le premier étant la stratégie des fabricants qui misent essentiellement sur la quantité des trottinettes fabriquées et non pas sur leur qualité. Chaque marque se lance dans une course folle afin de couvrir le marché des trottinettes électriques en France. Pour cela, elles privilégient la fabrication de modèles standards dont le coût de production est minime et dont le prix n’excède pas les 400 euros.

Le virage du haut de gamme

Conscients de la problématique liée à la durabilité de leurs trottinettes électriques, plusieurs opérateurs ont carrément changé de stratégie. S’inspirant de ce qui s’est passé dans la filière des scooters partagés, ils ont décidé de développer des trottinettes électriques haut-de-gamme et même personnalisées dans certains cas. Le directeur de la communication et du marketing chez Dott explique cela en disant : « On ne peut pas se permettre d’avoir un produit jetable ». Il ajoute « La start-up a également fait le choix de professionnaliser la charge et la réparation de sa flotte ».

Cette évolution est également perceptible chez la start-up suédoise Voi dont des milliers de trottinettes électriques roulent à Paris et à Lyon. C’est Sixte Libaudiere le marketing manager de l’entreprise qui le confirme en disant : « Au début on a proposé des trottinettes standards car fabriquer son propre modèle nécessite de lourds investissements. Mais nous sommes en train de développer notre propre produit ». Après avoir lancé en mi-avril dernier ses trottinettes électriques à Paris, Uber souhaite elle aussi s’inscrire dans cette dynamique positive. Pour Pascal Melet, le directeur d’Autonomy, un salon parisien dédié à la mobilité, on est en train d’assister à un nouveau modèle qui se fonde avant tout sur la durabilité.

A notre avis, Wegoboard est une compagnie qui est parfaitement en mesure de contribuer à l’amélioration de la qualité des trottinettes électriques en circulation. L’entreprise propose déjà une gamme de trottinettes dont la durabilité est remarquable.