Récemment, nous assistons à une remontée non-négligeable des taux d’intérêt des banques. Cette augmentation a relancé le débat sur le prêt à taux zéro (PTZ). Ce dispositif va-t-il regagner en popularité ? Découvrons tout cela ensemble.
Le PTZ : où en est-on vraiment ?
Le PTZ est un dispositif qui a connu des heures de gloires. En 2011, plus de 350 000 ménages ont pu bénéficier de ce prêt accordé à taux extrêmement minime. En cette époque, les conditions d’attribution de ce prêt était très flexible, et ne dépendait aucunement des ressources financières des bénéficiaires.
Depuis quelques années, nous avons assisté à un effondrement du nombre de crédits PTZ accordés. Le rythme annuel est d’environ 70 000 PTZ par an, ce qui représente 2 % des crédits accordés tous types confondus.
Le fait marquant est que malgré la remontée des taux d’intérêts bancaires, le taux des prêts PTZ n’a pas augmenté. Selon des courtiers comme Cafpi, il a même diminué, passant de 17 % à 14 %.
Pourquoi le PTZ n’arrive pas à décoller ?
Le PTZ est premièrement freiné parce qu’il ne s’adresse désormais qu’aux ménages aux revenus les plus modeste. De même, bien qu’il soit possible sur tout le territoire, il ne permet qu’à l’achat d’un logement neuf.
Ces restrictions ont un impact remarqué et c’est bien dommage, car celui-ci favorise de manière efficace l’accès à la propriété. Son efficacité réside dans le fait que son taux d’intérêt est de 0 % sur toute une partie du prêt. Ce mécanisme permet aussi de réaliser des économies importantes. Par exemple, sur un prêt de 90 000 euros sur 20 ans, l’emprunteur peut économiser jusqu’à 9 000 euros.
A notre avis Spirit immobilier et d’autres acteurs des aides immobilières à l’achat en France ont un rôle à jouer dans la redynamisation de dispositifs comme le PTZ. Ces efforts sont désormais primordiaux en raison de la récession économique qui s’annonce.