Stratégie de redressement : comment sauver une entreprise en difficulté ?

janvier 22, 2024

Être à la tête d’une entreprise, c’est s’engager dans un parcours fait de rencontres, de découvertes, mais aussi de défis ! En effet, le parcours entrepreneurial est loin d’être toujours serein, et il est courant de se retrouver confronté à des situations pour le moins délicates, sans savoir exactement comment y faire face. Pour autant, les obstacles ne devraient en aucun cas freiner votre progression… C’est pourquoi nous avons compilé une série de conseils pratiques et qui ont fait leurs preuves, pour vous guider dans le redressement d’une entreprise en difficulté. Découverte !

Reconnaître les dysfonctionnements pour sauver votre entreprise

« Ça va s’arranger tout seul, c’est juste une phase, ce n’est pas si grave, on s’en occupera plus tard… » De l’avis de Rivalis, ces pensées, bien que rassurantes, peuvent être dangereusement trompeuses lorsqu’il s’agit de la santé de votre entreprise ! Il est facile de sous-estimer les problèmes, en espérant qu’ils se résolvent d’eux-mêmes ou en les considérant comme secondaires. Cela dit, l’expérience montre que traiter avec diligence les difficultés, même mineures, peut être la différence entre la disparition et la survie de votre entreprise. En effet, un problème négligé ou traité superficiellement risque de s’aggraver avec le temps. Dans ce contexte, reconnaître franchement les dysfonctionnements est une étape essentielle pour les surmonter. En acceptant la réalité telle qu’elle est, vous posez les premières pierres d’une stratégie efficace pour redresser la situation.

Faire le point sur les dépenses pour redresser votre entreprise

L’un des premiers pas pour sauver une entreprise en difficulté est l’analyse approfondie de vos dépenses. Comment ? Commencez par compiler et classer toutes vos dépenses dans un tableau récapitulatif. Cette démarche n’est pas seulement un exercice de centralisation de données, mais elle est essentielle pour identifier par la suite les frais inattendus ou anormaux. Dans le détail, utilisez vos relevés bancaires ou exportez les données depuis votre logiciel de gestion, si vous en utilisez un. Pour vous aider à structurer vos catégories de dépenses, voici quelques exemples à considérer :

  • Salaires : incluant les employés, les intérimaires, les stagiaires… ;
  • Achats fournisseurs : n’oubliez pas de prendre en compte les éventuels délais de paiement ;
  • Prestataires de services : comme votre expert-comptable, avocat, conseiller en gestion… ;
  • Abonnements : incluant Internet, téléphonie mobile, logiciels professionnels ;
  • Remboursement d’intérêts bancaires : pour les découverts autorisés ou les crédits ;
  • Dépenses marketing et communication : publicités en ligne, salons professionnels, matériel promotionnel… ;
  • Impôts et charges sociales ;
  • Dépenses liées aux locaux : loyer, factures d’électricité, d’eau, de gaz ou de mazout ;
  • Assurances diverses : pour les véhicules, les locaux… ;
  • TVA à payer, si applicable.

Optimisez vos rentrées d’argent, la clé du redressement d’entreprise

Après avoir scrupuleusement analysé vos dépenses, il est temps de braquer les projecteurs sur vos recettes en créant un deuxième tableau dédié et préparez-vous à plonger dans les détails de vos entrées d’argent. Pour cela, utilisez vos factures client, saisies dans votre logiciel de devis, et n’oubliez pas de prendre en compte d’éventuelles subventions ou gains de concours. Voici quelques catégories essentielles pour structurer vos entrées d’argent :

  • Facturation client : examinez vos revenus de vente ou de prestation de services ;
  • Subventions et concours gagnés ;
  • Crédit de TVA éventuel : vérifiez si vous avez des retours de TVA à recevoir.

Une fois cette étape réalisée, vous serez armé pour analyser ces données plus en profondeur. Regardez de près les impayés, les dépenses superflues, et les tarifs peut-être trop élevés. Cette analyse pourrait révéler des indices pour améliorer votre trésorerie et identifier des opportunités d’optimisation !