Drame dans un lycée du Massachusetts : Le « One chip challenge » tourne au cauchemar pour un adolescent américain

septembre 18, 2023

La mort d’un adolescent américain est-elle liée au « One chip challenge » ? Tout semble indiquer que si… Récemment aux Etats-Unis, un ado américain a trouvé la mort après avoir mangé cette chips ultra épicée (la plus épicée du monde !), appartenant à la marque Paqui. Dans la lignée d’autres « malheureux » challenges rendus viraux par TikTok (encore lui !), notamment le « Blackout challenge » et le « Benadryl challenge », le « One chip challenge » est la dernière tendance en date sur le réseau social chinois. En quoi consiste-t-il exactement ? Et est-il directement lié au décès de cet ado américain ? Eléments de réponse avec le chipsier Altho !

Rappel des faits

Le vendredi 1er septembre, une journée ordinaire au lycée Doherty Memorial a basculé dans la tragédie. Harris Wolobah, un jeune lycéen de 14 ans, s’est lancé dans le fameux « One chip challenge ». Le défi viral, relayé sur les plateformes sociales et plus particulièrement sur TikTok, consiste à consommer une chips de la marque Paqui, reconnue comme étant la plus piquante du monde, tout en résistant à la tentation de boire ou manger pendant un laps de temps.

Peu après la dégustation, Harris a manifesté un malaise inquiétant. Rapidement, l’infirmière du lycée l’a pris en charge et, face à la gravité de la situation, a alerté sa mère. Après avoir été renvoyé à son domicile, le jeune garçon a semblé se remettre avant de s’effondrer soudainement. Malgré une prise en charge médicale urgente, il a été déclaré décédé à son arrivée à l’hôpital. Si les causes exactes de son décès restent à établir, sa famille pointe du doigt le défi et la chips fournie par un de ses camarades. Une enquête est en cours…

« One chip challenge » : zoom sur cette chips hors norme qui défie les papilles

Depuis 2016, la marque Paqui, originaire des Etats-Unis, relève un pari audacieux : lancer annuellement une chips dans le cadre du « One chip challenge ». L’ambition ? La rendre extrêmement épicée et transformer sa consommation en un défi viral sur les réseaux sociaux. Pour l’édition 2023, Paqui a fusionné deux poids lourds du piquant : le California Reaper Pepper et le Naga Viper Pepper, reconnus comme étant parmi les piments les plus ardents de la planète.

Pour quantifier cette intensité, faisons appel à l’échelle de Scoville, la référence en matière de mesure de piquant. Le California Reaper Pepper atteint des sommets avec 2,2 millions d’unités de Scoville (SHU), tandis que le Naga Viper Pepper se situe à 1,359,000 SHU. Pour contextualiser, sachez que le piment d’Espelette, bien connu en France, oscille entre 1,500 et 2,500 SHU. Autant dire que la chips de Paqui joue dans une toute autre ligue… Consciente des dangers potentiels, la marque ne laisse rien au hasard. Sur son site officiel, elle dispense une panoplie de recommandations, et met notamment en garde : « Ne mangez pas ce produit si vous êtes sensible à la nourriture épicée, allergique au piment […] ou avez le moindre problème de santé ». De plus, Paqui souligne clairement que cette chips s’adresse aux adultes avertis.

Des précédents incidents ont-ils déjà sonné l’alarme ?

Même si la tragique disparition d’Harris Wolobah est la première mise directement en relation avec le « One chip challenge », ce défi est loin d’être étranger aux controverses. A vrai dire, plusieurs médias ont déjà relayé les effets délétères de cette chips ultra-épicée de Paqui. Par exemple, le Daily Mail a révélé qu’en octobre 2022, un établissement scolaire en Louisiane avait pris la décision d’interdire ce produit sur son campus, conséquence directe de plusieurs élèves ayant tenté le challenge et nécessitant une prise en charge médicale.

Toujours en 2022, en Géorgie, l’histoire prend une tournure encore plus grave. Moins d’un mois après l’incident en Louisiane, la police locale a publié un communiqué d’avertissement à la suite d’une situation d’urgence dans un lycée. Plusieurs élèves, ayant cédé à la tentation de la chips, ont nécessité l’intervention des services de secours. Face à ces situations préoccupantes, Paqui a bien apposé une étiquette d’avertissement sur chaque emballage de sa chips vendue à l’unité, insistant sur la nécessité de contacter les services d’urgence en présence de symptômes tels que des nausées persistantes ou des problèmes respiratoires.