Comme la plupart de professions médicales et paramédicales, choisir une carrière de dentiste commence par la volonté d’être utile pour les autres et vouloir les soigner. De plus, il faut avoir de solides connaissances en sciences. Le chirurgien-dentiste doit être capable de réaliser des opérations chirurgicales parfois compliquées, que ce soit en milieu hospitalier ou au sein de son cabinet. Il doit aussi être capable d’établir des diagnostics et de faire les soins nécessaires. Retrouvez dans ce qui suit, toutes les informations liées à ce métier : études, formations, salaire, rôle.
Etudes et formations
Ce métier est accessible après l’obtention du Diplôme d’Etat de docteur en chirurgie dentaire, c’est-à-dire à partir de bac+6. Les conditions d’accès sont les suivantes :
- Les étudiants doivent être titulaires d’un bac scientifique.
- Ils doivent réussir le concours de la PACES, pour enchaîner sur les 5 ans d’études restants.
Après l’obtention du Diplôme d’Etat de docteur en chirurgie dentaire, il est possible de continuer en internat (bac +8). Pour devenir orthodontiste, il faut compter 4 années de formation complémentaire.
A noter qu’il est possible de faire des études de médecine dentaire et ce en optant pour l’une des formations privées proposées par des instituts comme Europe Eduss.
Les qualités et compétences nécessaires
Quelles sont les compétences et qualités requises pour devenir dentiste ? Généralement, un dentiste doit disposer d’une haute capacité de concentration et d’une grande dextérité pour effectuer des opérations minutieuses, comme la dévitalisation, la pose de couronnes, d’implants, etc. En plus de l’aspect technique, le dentiste doit être à l’écoute de ses patients et être capable de les rassurer en cas de peur.
Avec le progrès technique et l’avènement de nouveaux appareils de soins, le praticien doit également faire preuve d’adaptation, puisque son métier ne cesse d’évoluer.
Excellentes compétences en matière de communication : Les dentistes doivent expliquer à leurs patients leur diagnostic, leur traitement et leurs soins préventifs. Être capable de vulgariser des informations techniques fait partie de son travail.
Compassion et honnêteté : Un bon dentiste est également honnête et compatissant. Les problèmes dentaires peuvent affecter de nombreux domaines de la vie d’une personne et ces professionnels de la santé doivent être sensibles aux problèmes causés par une mauvaise santé dentaire. Une attitude compatissante aidera les patients à se sentir à l’aise et à demander de l’aide. En outre, les dentistes doivent également être honnêtes. Sans honnêteté, il est presque impossible pour les patients de se fier à votre jugement et de mettre leurs soins entre vos mains.
Bonnes compétences en matière de résolution de problèmes : Les compétences en matière de résolution de problèmes sont un trait essentiel pour un dentiste. Chaque patient est différent, tout comme les problèmes de santé dentaires auxquels il fait face. Parfois, un dentiste doit sortir des sentiers battus pour déterminer la meilleure approche de traitement pour le patient.
De solides compétences sociales : Un dentiste doit être une personne sociable. Un grand pourcentage de personnes n’aiment pas aller chez le dentiste. Un bon dentiste est donc quelqu’un de sympathique et qui peut mettre les gens à l’aise. Le dentiste passe la majeure partie de sa journée de travail à s’occuper des patients. En outre, ils doivent travailler en étroite collaboration avec leur personnel de bureau et doivent donc être à l’aise avec les interactions sociales.
Les évolutions possibles
Généralement, le salaire moyen d’un praticien débutant s’estime à 3800 euros par mois. Cependant il est possible aux d’évoluer dans cette carrière en se spécialisant en parodontie, en orthodontie, ou encore en s’orientant vers des postes d’enseignants-chercheurs dans le milieu pharmaceutique et hospitalier.
Pour les lieux d’exercice visés, les praticiens ont le choix d’exercer leur profession soit en libéral, soit au sein des établissements médicaux publics ou privés. En France, 9 dentistes sur 10 choisissent d’exercer leur activité en statut libéral au sein d’un cabinet, en ce qui concerne le reste des praticiens, ils se divisent entre les établissements médicaux privés et publics (hôpitaux, cliniques et centres de soins) en statut salarié.