En Isère, la culture est à l’honneur avec, à la clé, un rassemblement artistique festif, joyeux et immersif porté par Yoann Bourgeois. En effet, le circassien organise un week-end gratuit, placé sous le signe de la création artistique et des rencontres, sous le soleil estival de la Chartreuse. Découverte !
« Capitale verte de l’Europe 2022 »
Labellisé « Capitale verte de l’Europe 2022 », le GR 7 combine spectacles, concerts, balades artistiques et DJ-set exclusivement féminins en Isère. Le GR 7, ou Grand Rassemblement, a été imaginé par le Centre chorégraphique national de Grenoble (CCN), et plus précisément par Erell Melscoët, directrice adjointe, en compagnie de Yoann Bourgeois. Conçu comme un événement artistique hétéroclite et diversifié, le Grand Rassemblement a été aussi pensé pour promouvoir, mettre en avant toute la diversité de la scène artistique et de danse sur les territoires dont a la charge le CCN.
Créer des œuvres vivantes, voilà tout l’objet du GR 7. Pour trouver l’inspiration et mettre en place des œuvres in situ, le Grand Rassemblement tire parti des espaces urbains et ruraux, au sein desquels les artistes s’attellent à créer des spectacles en phase avec leur environnement. A ce propos, Yoann Bourgeois explique : « L’enjeu du GR n’est pas seulement de programmer et de regarder des œuvres dans l’espace public, mais plutôt de créer une programmation artistique globale, immersive, expérientielle, avec une ambiance singulière, que ces œuvres déplacent et transforment le regard que l’on porte sur le site pour qu’il devienne lui-même poétique, qu’il rouvre du possible ».
Contrairement à l’année dernière où il avait pris place dans la forêt de la Chartreuse, le GR se déroulera cette année en contrefort de la Chartreuse, plus précisément entre le site de la Bastille et les berges de l’Isère.
Des expériences artistiques hors du commun
Le public a rendez-vous avec des performances artistiques éclectiques, hors du temps, et surtout joyeuses. Le coup d’envoi du GR sera donné par la chorégraphe Johanna Faye, qui partira du Musée dauphinois en compagnie de 5 interprètes qui proposeront une expérience sensorielle et déambulatoire. Sur un autre registre, Fanny Soriano réalisera un solo qui tentera de faire ressortir l’harmonie du mouvement en pleine forêt. Mathieu Tremblin, quant à lui, créera une installation sur les murs de la cité du Rabot, reprenant les témoignages des riverains.