Bitcoin : une nouvelle arme mobilisée dans le cadre du conflit entre l’Ukraine et la Russie

mars 21, 2022

La guerre entre l’Ukraine et la Russie n’est pas que militaire. En effet, ce conflit revêt d’autres aspects économiques et financiers. Pour preuve, le Bitcoin est mobilisé par les deux protagonistes principaux, qui le considèrent comme un moyen de lever davantage de fonds ou comme une alternative au système bancaire mondial SWIFT. Il s’agit de la toute première fois où une cryptomonnaie joue un rôle majeur dans un conflit militaire.

De la panique économique à l’adoption de masse des crypto-monnaies ?

Dès que le conflit militaire s’est déclaré entre l’Ukraine et la Russie, le rouble, la monnaie locale russe a enregistré une chute historique. Et pour ne rien arranger, les puissances mondiales ont commencé à infliger des sanctions économiques à Moscou. Pour anticiper cette situation chaotique et protéger sa population contre la baisse du pouvoir d’achat, le pays gouverné par Vladimir Poutine a pris plusieurs mesures telles que l’imposition de 30 % sur les devises étrangères. L’exécutif russe considère également avec attention l’usage des cryptomonnaies comme une alternative à la monnaie locale et aux devises. 

Le Plan B(itcoin) de l’État russe : à la recherche d’une alternative à SWIFT

Selon, l’ensemble des experts du trading dont Alex Trading, le recours massif vers le Bitcoin n’est pas seulement motivé par les sanctions imposées. La Russie considère cette monnaie virtuelle comme un substitut important, sur lequel elle peut compter pour sortir de l’étau (SWIFT). Un choix pertinent, puisque quelques jours seulement après le début du conflit, il a été décidé d’exclure la Russie de ce système bancaire mondial. Une exclusion qui a déjà été discutée d’ailleurs en 2015 par le Département d’Etat américain.

A titre de rappel, le SWIFT est un consortium financier qui regroupe les plus grandes institutions bancaires internationales. Ce consortium régit les opérations financières interbancaires et en définit les règles générales. C’est grâce à lui que les banques peuvent communiquer entre elles et gérer leurs transferts.